Luka, parmi tout ce que tu as grimpé, as-tu une montagne qui occupe une place spéciale dans ton cœur ?
Il est compliqué d’en choisir une, mais je peux dire que les Alpes Juliennes sont l’un de mes terrains de jeux préférés. Ce sont les montagnes sur lesquelles j’ai grandi en alpinisme, qui me rappellent ma jeunesse. Dans l’Himalaya et le Karakorum, j’ai vécu certains de mes exploits les plus importants et les Dolomites sont devenues un endroit spécial ces dernières années. Je n’ai pas de montagne préférée, chacune est capable de m’offrir des sensations uniques et irremplaçables.  

Tu es guide de haute montagne et alpiniste professionnel, y a-t-il une ligne de démarcation entre les deux activités ?
Je pense que oui, mais je fais de mon mieux pour brouiller cette division. Grâce à la profession de guide, j’ai acquis une série de compétences essentielles pour pouvoir progresser en tant qu’alpiniste. En plus, je garde ma forme physique en accompagnant les clients sur des itinéraires difficiles et techniques.

Tu as gagné 2 Piolets d’Or et ouvert de nombreuses voies extrêmes. As-tu un rêve que tu considères comme impossible ?
Au fil des années, beaucoup de mes rêves sont devenus réalité, c’est pourquoi je me considère comme une personne très chanceuse. Aujourd’hui encore, je continue d’imaginer et de rêver, conscient que certaines de ces idées dépassent mes limites. La réponse est donc oui. Mais si l’on est créatif, prêt à changer et à évoluer, je pense qu’il y a tellement d’opportunités à saisir que le mot « impossible » devient sans importance. 

Penses-tu que la montagne et l’alpinisme peuvent nous aider à devenir une meilleure version de nous-mêmes ?
J’y crois fermement. Et ce serait formidable de toujours porter cette question avec moi, tous les jours.
Quel est le produit Karpos que tu amènes toujours avec toi, à chaque sortie ? La veste Lot Rain Jacket. Les nouvelles chaussettes Karpos aussi commencent à gagnent une place spéciale parmi mon équipement.